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Au cours du 20ème siècle, la ville de l’an 2000 nourrissait l’imaginaire des foules. Y aura-t-il des voitures volantes ? Les rues ressembleront-elles à toutes ces images de science-fiction? L’architecture du futur a toujours fait l’objet de fantasmes, et dévoile désormais ces grandes lignes directrices. Conscience climatique, recherche de durabilité, explosion de la domotique… Les architectes d’aujourd’hui pensent dès aujourd’hui le milieu urbain, et l’habitation de demain, qui sera si possible, nomade, écologique et modulable.
Passage en revue des grandes perspectives qui leur servent de ligne directrice.
Une large place à la domotique
La technologie elle aussi, et plus particulièrement le développement de la domotique prend également part dans les projets d’architecture de demain.
Les espaces de vie deviennent progressivement plus connectés, dans toutes les pièces de la maison, afin de proposer un mode de vie plus intuitif, et dans certains cas, plus écologiques. Le réglage personnalisé, et même à distance si besoin de la température et l’éclairage de l’habitat, permet en effet de réaliser des économies financières, et énergétiques.
La notion de verticalité semble également au cœur des projets pour la ville de demain. Les experts se mettent régulièrement d’accord, pour affirmer que le développement des villes se fera bien plus probablement vers le haut, que vers les extérieurs.
Ainsi, le nombre de logements pourra être multiplié, pour faire face à la population grandissante (les prévisions annoncent plus de 9 milliards d’habitants à l’horizon 2050).
Cette conception verticale de la ville, pourrait également permettre de maintenir des espaces destinés à l’agriculture, puisque les terres disponibles deviennent des denrées de plus en plus précieuses. Il s’agirait donc de développer l’extension rapide de certaines agglomérations urbaines.
La ville plus propre et plus verte, se construirait donc en s’élevant, comme en témoigne par exemple le village vertical d’Ole Scheeren de Singapour, qui devient une solide source d’inspiration pour des projets d’architecture.
Les matériaux en question
En terme de matériaux, la réflexion est également en cours chez les architectes. Les matériaux traditionnels semblent connaître une réelle réhabilitation.
Les gratte-ciels de C.F. Moller fabriqués en bois en sont un exemple parlant.
Le bois est alors travaillé dans une technique de lamellé-croisé, qui le rend plus résistant au feu et plus durable.
Autant de considérations architecturales qui paraissent d’autant plus actuelles depuis la crise sanitaire, qui pousse les sociétés à interroger leur mode de vie :
Les architectes Flavien Menu et Frédérique Barchelard, pensent actuellement l’habitat du futur, en prenant en compte les diverses crises : immobilières, environnementales, économiques…
Leur utopie : un logement à la fois flexible et écologique, dont la maquette a été présentée à Avignon en janvier 2020.
Démontable, et remontable en 5 jours, cet habitat du futur revendique des matériaux éco-responsables, avec un bois issu de forêts situées à moins de 500km du site de montage. Présenté sous forme de module, cet habitat peut être ajusté en fonction des désirs de chacun : libre à son habitant de juxtaposer plusieurs modules pour constituer son nouveau lieu de vie, ajoutant ou retirant un salon, une chambre, ou un bureau.
Selon Flavien Menu, cette perception de l’habitat du futur permettrait de soutenir l’artisanat, et de ne pas compter en permanence sur le développement des nouvelles technologies : « C’est vraiment une première et une innovation, très simple. On n’est pas sur des innovations technologiques, futuristes, mais sur une démarche qui permet, grâce au savoir-faire, depuis le sylviculteur jusqu’au scieur, jusqu’à l’assembleur et au charpentier, de proposer un habitat assez inédit ».
Un autre argument de taille pour Flavien Menu, concerne l’accessibilité de cet habitat, à une époque où de nombreux trentenaires et quadragénaires résident encore dans des appartements en colocation, dépassés par les prix du marché : « Est-ce que les Millennials ont encore envie d’avoir un crédit à 30 ans alors qu’ils ont l’habitude d’une vie à la carte ? », explique t’il.
Selon ce couple d’architectes, il parait donc incontournable de rendre l’habitat du futur accessibles aux classes moyennes, ce qui se résume par Frédérique Barchelard comme une triple écologie : sociale, mentale, et environnementale.
Pour rappel, le premier prototype de cette habitation nouvelle est installé au Jardin public, à Bordeaux.