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septembre 3, 2014Pour lutter contre la déforestation illégale dans les forêts tropicales, une start-up californienne s’est spécialisée dans la génération de données en temps réel surveillant l’activité des braconniers.
Rainforest Connection a mis au point un dispositif de surveillance et de détection des potentiels braconniers, à l’aide de vieux portables jetés ou inutilisés. Plus de 150 millions de téléphones sont jetés chaque année aux Etats-Unis. L’idée de Rainforest Connection est d’utiliser une partie de ces téléphones pour lutter contre la déforestation illégale.
Comment ça marche ?
La méthode est simple et efficace. Les micros des téléphones récupérés servent de capteurs auditifs. Installés sur les arbres, leur rayon permet de capter des sons jusqu’à 1 km de distance. Lorsque ces capteurs détectent un son suspect, une alerte est envoyée sur le serveur de Rainforest Connection. Cette alerte est alors transmise par SMS à un garde-forestier présent sur les lieux, qui peut identifier les faits en temps réel et transmettre l’information aux autorités locales.
Un recyclage ingénieux et totalement autonome puisqu’il est alimenté grâce à des panneaux solaires. Une simple couverture GSM est nécessaire pour faire fonctionner le dispositif. Expérimenté une première fois sur l’île de Sumatra, en Indonésie puis au Cameroun, ce système a fait ses preuves en révélant l’existence d’activités de braconnage illégal et en permettant l’arrestation de braconniers.
Transformer de vieux téléphones en gardes forestiers
Avec un téléphone portable qui capte même dans la jungle, le dispositif peut couvrir jusqu’à trois kilomètres carrés selon Topher White, ingénieur et créateur de Rainforest Connection. La détection des sons suspects s’effectue en cinq minutes, contre une semaine pour la surveillance par satellite.
Seuls les mobiles sous Androïd sont compatibles pour le moment, mais les autres téléphones sont utilisés pour équiper les gardes forestiers locaux. La start-up a signé un partenariat avec l’ECAM, l’équipe de conservation de la forêt amazonienne, pour commencer à équiper la zone.
Via WeDemain