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En 2021 une fois encore, de nouveaux projets sont lancés pour continuer une démocratisation toujours plus importante de cette technologie numérique immersive.
Passage en revue de trois projets qui se lancent dès cette année, et qui intègrent encore peu plus l’animation 3D à notre quotidien.
Alain Chabat réalise une série en 3D pour Netflix!
Le prochain film « Astérix » pour le cinéma, « Astérix et Obélix l’Empire du Milieu » (réalisé par Guillaume Canet) n’est pas encore sorti, mais déjà, la nouvelle tombe : Alain Chabat s’attèle à la réalisation d’une série 3D autour des Gaulois préférés des Français.
Un programme qui sera diffusé sur Netflix, comme l’a annoncé la célèbre plateforme de streaming.
Un réalisateur de choix, pour se lancer dans une grande première du côté d’Astérix et Obélix : une série d’animation entièrement conçue en trois dimensions. Si le réalisateur a déjà signé cinq films, il fait alors ses premiers pas dans l’univers du dessin animé.
Sujet d’une telle série : l’album «Le Combat des chefs» datant de 1966, de quoi offrir une seconde jeunesse à ces aventures.
Toutefois, les fans devront être patients, puisque la série ne sera diffusée à priori qu’en 2023.
Des hologrammes pour enrichir les visioconférences : le nouveau projet de Microsoft
L’annonce a été faire le 2 février dernier, le géant des GAFAM, Microsoft lance une nouvelle plateforme de télétravail, permettant à différents collègues de travailler avec des hologrammes et des casques de réalité virtuelle.
Ainsi, la réunion du lundi matin pourrait prendre une toute autre tournure : à la place d’une mosaïque de petites vignettes sur votre écran d’ordinateur, vos collègues pourraient débarquer numériquement dans votre salon.
Un défi futuriste, que Microsoft définit comme la suite logique de la réalité augmentée, d’autant que la pandémie de coronavirus semble avoir révolutionné les modes de travail de très nombreuses entreprises.
L’hologramme qui semblait si loin du domicile des communs des mortels, pourrait donc être la forme 2.0 de votre avatar, et vous permettre de changer à jamais, l’interaction entre les individus.
Ainsi, si Jean-Luc Mélenchon s’est déjà présenté à plusieurs meetings sous la forme d’un hologramme, l’expérience technologique pourrait ne plus être réservée qu’à des élites, mais véritablement permettre au salarié lambda de voir apparaître son collègue dans son champ de vision, de chez lui.
Pour ce faire, Microsoft développerait des lunettes 3D, à dégainer dès le démarrage d’une visioconférence. D’autres entreprises entendent déjà concurrencer un tel projet, à commencer par Google, qui présente son application de travail à distance, nommée « Workspace ».
Les casques de réalité virtuelle seront une fois encore de rigueur, pour voir apparaître les nouvelles fonctionnalités.
Pour les JO 2024, un pont en impression 3D traversera le canal Saint-Denis
Du côté de la préparation des Jeux olympiques de 2024 également, la technologie 3D est un vecteur d’innovation.
Et en l’occurence, l’innovation est de taille, il s’agirait même d’une première mondiale selon les concepteurs : la création d’une passerelle en béton de plus de 40 mètres de long, entièrement imprimée en 3D.
La construction passerait alors au-dessus du canal Saint-Denis, à Aubervilliers, offrant une prouesse technologique sans précédent.
Alors que la préparation des Jeux olympiques 2024 a conduit à un réaménagement des berges du canal Saint-Denis, cette passerelle a été imaginée par le maître d’ouvrage Plaine Commune.
La structure réservée aux piétons et aux vélos se tiendra donc à quelques kilomètres seulement du Stade de France, et sera réalisée par un consortium d’entreprises (Freyssinet, les architectes Lavigne & Chéron, le bureau d’études Quadric, la start-up XtreeE, spécialisée dans l’impression 3D à grande échelle, et LafargeHolcim).
À l’heure actuelle, l’Ecole des ponts et chaussées apporte également son expertise sur le développement de ce pont d’une ère nouvelle.
Objectif majeur : réduire au maximum la consommation de matière première, car les travaux nécessiteraient jusqu’à 60 % de matière en moins que pour un ouvrage classique.
D’autre part, l’empreinte carbone devrait également être largement en baisse, avec une réduction de plus de 45%.
Si ce projet voit le jour, il s’agira là du plus long pont en béton imprimé en 3D au monde, dépassant un pont de 26 mètres édifié à Shanghai, en Chine, début 2019.
Actuellement, des phases d’essai conduisent aux tests sur des prototypes. Les travaux réels, estimés à une valeur de 5 millions d’euros, débuteront début 2023, pour une livraison en février 2024.
Pour rappel, l’impression 3D est aujourd’hui de plus en plus utilisée dans le domaine de la construction. Certaines entreprises notamment, impriment de cette manière divers types de béton mais aussi des plâtres, et des argiles.