Quelle est la trousse idéale du futur architecte ?
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mai 9, 2021Pour réussir son entrée sur le marché du travail, l’étudiant en architecture d’intérieur doit absolument réaliser l’outil qui lui permettra d’aller démarcher des agences, ou des clients : un book, solide et inspirant, représentatif de ses compétences, et de son style.
Le CV est en effet bien loin d’être suffisant, et l’entretien d’embauche suppose la découverte d’un book de qualité professionnelle, afin de permettre à l’interlocuteur de découvrir une véritable vitrine du potentiel du jeune architecte d’intérieur.Si la tâche peut sembler impressionnante, quelques conseils suffisent pour se lancer sereinement dans sa création, en complément de l’accompagnement de l’école.
Choisir son support de présentation
Pour réaliser son book en architecture d’intérieur, la première étape, c’est évidemment de choisir son support.
Il y a alors deux écoles : le format papier ou une version numérique.
Chacune de ces deux options présente des avantages et des inconvénients, et seul l’étudiant pourra trancher en fonction de ses désirs et de sa personnalité.
Pour la version numérique, on peut bien sûr évoquer le gain de place lors des déplacements, et l’aspect pratique de posséder ce document sur tablette, ou sur ordinateur.
La version PDF du book, peut alors être présentée lors d’un entretien, et même envoyée au recruteur, s’il désire le consulter à nouveau.
De plus, une version numérique propose un avantage de taille : une modification facilitée du contenu du book. Autrement dit, il sera possible, et assez rapide, de retirer certains projets pour en ajouter des plus récents, de corriger une erreur, de modifier l’ordre des projets présentés….
Petite précision importante si vous optez pour une version tablette : il sera apprécié lors de l’entretien, d’apporter en plus de son book quelques échantillons réels et palpables.
En ce qui concerne la version papier, le document sera certes plus encombrant.
Toutefois, le print offre une bien plus grande flexibilité de format, par rapport à un pdf.
On peut alors imprimer son book sur différents formats, jouer sur une disposition paysage ou portraits, mettre en valeur des grandes images…
Un jeu sur le vertical ou l’horizontal peut être proposé, afin de se montrer plus créatif, et force de proposition.
C’est alors l’occasion de se lâcher sur une mise en page intéressante, et de créer un bel objet, auquel les recruteurs seront sensibles : une belle qualité de papier, d’impression, de mise en page… Le book devient ainsi une vitrine à part entière de votre savoir-faire.
Si l’objet est alors susceptible de s’abîmer dans le temps, il présente néanmoins l’avantage de ne pas avoir besoin d’être rechargé, ou d’être branché lors d’un entretien (ce qui peut éviter certaines situations délicates).
Il faudra alors passer davantage de temps à peaufiner un book en version papier, puisqu’il ne sera pas possible de rajouter un projet facilement au cours du temps.
Il s’agira alors de revoir le sommaire du portfolio, et de réaliser une nouvelle version de l’objet.
Pour faire le meilleur choix en terme de support, il faut donc garder en tête ses capacités techniques, et identifier ce que l’on souhaite montrer de ses aptitudes à un recruteur.
Choisir les projets les plus représentatifs
Lorsque le support est choisi, l’étudiant peut alors commencer à sélectionner ses projets.
Mieux vaut garder en tête l’idée de ne pas trop en présenter.
Une douzaine de projets différents semble être un maximum.
En effet, il sera bien plus utile et judicieux de ne montrer que des choses dont l’étudiant sera pleinement satisfait.
Puisque l’étudiant sera amené à défendre son travail, mieux vaux garder des projets pleinement aboutis, représentatifs de véritable capacités techniques et créatives, plutôt que de vouloir présenter un book très étoffé, mais empli de travaux amateurs.
Il est donc recommandé de ne présenter que 5 projets flatteurs, et faciles à défendre face à un professionnel, qu’une vingtaine de choses plus moyennes.
On garde alors à l’esprit l’idée de ne présenter que le meilleur de son travail, et également, de sélectionner des projets cohérents en fonction de notre objectif.
Le book doit en effet proposer un travail en cohérence avec le poste que l’on vise.
Pour sélectionner les projets à inclure dans son book, on pense donc à ce qui pourrait mettre vos atouts professionnels en valeur, à l’objectif que l’on vise, et l’on ne s’acharne pas à vouloir intégrer le plus d’éléments possibles.
Choisir un ordre pertinent
Une fois les projets sélectionnés, il faudra réfléchir à l’ordre dans lequel on compte les présenter dans son book.
Première règle : mieux vaux placer les projets dont on est le plus fier en premier, pour être certain de pouvoir les évoquer lors d’un entretien, s’il venait à être plus court que prévu.
Bien entendu, il ne faut pas oublier de travailler la structure du book, en proposant une présentation, un sommaire et un déroulé logique des projets.
L’ordre peut être différent d’un book à l’autre, en fonction des parcours et des personnalités.
Seul compte la présence d’une véritable logique, pour que le déroulé du portfolio soit pertinent.
Petit conseil : il est préférable d’éviter l’ordre chronologique, qui soulignerait des lacunes, ou le manque de niveau en début ou en fin de book. En effet, ce qui est présenté en ouverture et en fermeture restera généralement ce dont le recruteur se rappellera le plus.
Cela peut être plus intéressant d’opter par exemple pour une approche thématique, avec de beaux projets au début, au milieu, et à la fin du book.
Choisir un style
Une fois tous ces éléments déterminés, il restera à l’étudiant une décision à prendre, plus artistique que les autres : quel style apport à son book ?
Il est à la fois possible de présenter quelque chose de parfaitement sobre et épuré, ou bien quelque chose de beaucoup plus original.
Si l’étudiant souhaite véhiculer son style au travers de son book, il est envisageable de se lancer dans une réalisation atypique, explorant des cadrages ou des formats peu conventionnels.
Toutefois, il est important de garder à l’esprit que le but principal du book, est de mettre en valeur les projets réalisés.
Le portfolio en lui même, n’est pas un projet, et il serait regrettable de brouiller le message lors de l’entretien.
L’ensemble doit être le plus soigné possible, et le style proposé doit être pleinement assumé.
Qu’il s’agisse de la gamme de couleurs pour les titres ou les textes, ou les typographies sélectionnées, le book doit être cohérent de bout en bout.
Ainsi, il sera toujours judicieux de prendre du temps pour soigner minutieusement la maquette, et de réfléchir à la meilleure manière de mettre en valeur son travail et ses compétences.
L’objet final doit véhiculer un message clair : vos entreprises en terme de travaux graphiques doivent être maîtrisées et abouties, afin d’inspirer confiance, et de rassurer sur votre professionnalisme.
Si le design vous ressemble, que le portfolio permet réellement de se plonger dans votre univers, et que la cohérence graphique est au rendez-vous, rassurez-vous, tous les objectifs sont atteints.
Ajouter des détails
Enfin, il sera toujours plus intéressant d’ajouter quelques détails à votre book, afin de montrer les différentes facettes de vos compétences.
Quelques croquis par exemple, peuvent venir démontrer vos capacités en dessin à la main.
Des photographies (avant-après projet réel, maquettes) peuvent également ajouter du rythme au book et servir vos intérêts.
Des textes explicatifs courts, des titres et des légendes (sources) auprès d’éléments, devront enrichir le contenu général de votre book.
Pour résumer, je retiens que :
- Le book doit refléter ma personnalité
- Il doit mettre en avant mon savoir faire.
- Il doit être en accord avec mon objectif professionnel.
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