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Il est alors déjà l’heure d’identifier les qualités incontournables pour réussir dans cette profession.
Si le danseur se doit de travailler sa souplesse, et le cuisinier doit perpétuellement redoubler d’efforts en terme de rapidité et de précision, le graphiste lui aussi, doit dès son apprentissage, apprendre à cultiver les qualités qui lui permettront de réussir.
À découvrir ci-dessous, les cinq qualités essentielles à travailler dès l’école, et à garder en mémoire lors de son arrivée sur le marché du travail.
1 – Être flexible !
Au cours de vos différentes missions de graphisme, les clients seront nombreux, et bien entendu… ils seront différents ! La taille de leur structure variera, ainsi que leurs exigences, les supports qu’ils souhaitent utiliser, ou leur façon de communiquer avec le graphiste qu’ils embauchent.
Certains seront plus pressés que d’autres, certains auront besoin de nombreuses versions avant d’arrêter leur choix sur le produit final. Il pourra même arriver que certains clients vous demandent de produire un travail à mille lieux de vos goûts personnels, ou de votre sens de l’esthétisme.
Il s’agira alors de s’adapter à la demande du client, et de savoir présenter avec diplomatie d’autres alternatives, de soumettre avec élégance vos propositions… et de savoir plier si celles-ci ne séduisaient pas !
Dans un monde du travail où le client est roi, il s’agira donc de se montrer le plus flexible possible, afin de se bâtir une bonne réputation, ainsi qu’un réseau solide.
2 – Savoir communiquer
Communication is key.
S’il vous faudra être flexible, il s’agira également de savoir dialoguer efficacement avec votre client.
Ainsi, vos échanges vous permettront de savoir cerner correctement toutes les attentes, d’établir un rétroplanning avec le client, et de créer une relation de confiance.
Un dialogue productif vous permettra également en tant que graphiste, de véhiculer votre sensibilité artistique, et de créer une émulation autour du projet en question.
Le client devra au cours de votre travail, être régulièrement tenu au courant de vos avancées, rassuré, et sécurisé quant au cahier des charges établi ensemble au préalable. Ce sens du relationnel sera également très utile en cas de travail d’équipe, et multipliera vos chances de fidéliser vos clients.
3 – Rester le plus curieux possible
Bien après l’achèvement de sa formation, le graphiste doit rester poreux à toute forme de découverte. Il pourra ainsi explorer d’autres esthétiques, découvrir de nouvelles méthodes de travail, de nouveaux logiciels, ou s’approprier les nouvelles tendances.
Il s’agit donc de rester à l’écoute, et de continuer à s’informer sur son domaine d’activité. Un suivi régulier de l’actualité culturelle, un abonnement à un titre de presse spécialisé… tout ce qui permet de nourrir sa connaissance du numérique devient alors essentiel au graphiste.
D’autant que l’évolution de ce champ professionnel est exponentielle, et que les spécialités du designer se multiplient. N’ayez pas peur de travailler votre curiosité comme un muscle !
4 – Travailler son sens de l’organisation
Que votre premier emploi soit au sein d’une agence, ou bien en free-lance, le graphiste doit absolument mettre au point des méthodes de travail précises, afin de rester organisé.
Savoir gérer la facturation de son travail, ainsi que le délai nécessaire pour produire tel élément, vous permettra de ne pas vous laisser déborder, et de gagner la confiance de votre client.
Respecter les dates de livraison de vos commandes est un impératif, et cela suppose bien souvent de prévoir en amont un rétro planning, en particulier pour les missions de grande ampleur.
Faire preuve d’une organisation sans faille permettra au free-lance de combiner plusieurs missions, sans atteindre à sa fiabilité, et permettra d’autre part au jeune salarié d’une agence de légitimer son professionnalisme.
Tout outil qui pourrait alors vous paraître utile pour voir clair dans votre agenda et vos factures sera alors le bienvenu, de l’ordinateur à l’agenda, en passant par tous les autres supports possibles ou imaginables.
5 – Être créatif
Enfin, la créativité semble être la qualité majeure d’un bon graphiste.
Bien entendu, le client souhaitera obtenir un produit fini précis, abouti et original.
Au-delà donc de l’aspect pratique de la réalisation du projet, il s’agira de se montrer le plus créatif possible, pour être à la hauteur de la confiance de votre client.
Visiter de nombreuses expositions, ouvrir de nombreux livres d’art, explorer les contenus multimédias du moment, découvrir de nouveaux univers artistiques permettra donc d’éviter le syndrome malheureux de la page blanche.
Votre inspiration doit être permanente, et sera le fruit naturelle d’une curiosité bien entretenue.
L’aspect créatif étant l’essence même de votre future profession, il s’agira dès votre formation, et tout au long de votre carrière d’innover et de redéfinir les codes en place pour forger un style qui vous sera propre, et/ou une grande capacité de rebond face aux projets proposés.