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juillet 10, 2017Le Musée du Quai Branly se distingue très régulièrement par ses expositions inédites traitant de sujets très peu représentés dans les grands musées. Actuellement, le continent africain est à l’honneur avec l’exposition intitulée « L’Afrique des Routes » retraçant plus de cinq siècles d’histoire, cet événement présente le dynamisme des échanges entre cet espace géographique et le reste du monde ainsi que l’essor de grands centres urbains. De très nombreuses pièces ont été réunies à cette occasion, les visiteurs pourront ainsi découvrir un diaporama très complet de cette histoire encore mystérieuse pour beaucoup.
DÉCOUVRIR UNE GRANDE VARIÉTÉ DE PIÈCES EXPOSÉES
L’exposition « L’Afrique des routes » rassemble plus de 300 pièces d’une très grande richesse : toiles évoquant l’art rupestre du Sahara, cartes, sculptures, bijoux, porcelaines … Les très nombreuses pièces exposées et la qualité de conservation de celles-ci permettent d’avoir une vue d’ensemble sur l’histoire de l’Afrique mais également sur la richesse de son patrimoine.
ENRICHIR SA CULTURE EN DÉCOUVRANT UNE HISTOIRE SOUVENT MÉCONNUE
L’exposition « l’Afrique des routes » est également l’occasion d’en savoir plus sur un continent encore peu connu, dont l’histoire reste trop souvent secrète. La commissaire de l’exposition Gaëlle Beaujan a rassemblé des œuvres d’art racontant plus de 5 000 ans d’histoire et d’échanges avec les autres continents.
Outre la question des échanges commerciaux, l’exposition « L’Afrique des routes » met en lumière l’essor de grands axes urbains au cœur de l’Afrique et l’apparition de civilisations brillantes. A l’intérieur des grandes villes du continent, de grands centres culturels et religieux ont vu le jour. Plusieurs manuscrits très anciens témoignent de la richesse culturelle de ce continent.
TROUVER L’INSPIRATION AVEC DES OBJETS PROVENANT DU MONDE ENTIER
Les visiteurs qui se rendront au musée du Quai Branly pour admirer cette exposition ne pourront qu’être surpris par la diversité des pièces présentées. Contrairement aux idées reçues, les échanges entre l’Afrique et le reste du monde ont toujours existé. C’est pourquoi, l’exposition présente des pièces provenant d’Asie, de la Perse, des pays Arabes et d’Inde. Les visiteurs seront étonnés non seulement par la diversité géographique des pièces exposées mais également par leur ancienneté. En effet, celles-ci sont arrivées en Afrique bien avant la période coloniale, les plus vieilles d’entre elles datent du cinquième millénaire avant notre ère. Cette dernière information est une preuve de l’existence de routes commerciales bien antérieures à la colonisation et l’arrivée des européens.
3 PIÈCES INCONTOURNABLES
3 colliers en pâte de verre : du VIIIème au Xème siècle en Egypte et au Moyen-Orient. Les perles étaient très précieuses (l’équivalent de l’or en Occident). De nombreuses pièces en perles sont exposées. Leur mode de fabrication artisanale explique pourquoi il est impossible de trouver deux perles identiques ce qui rend chaque pièce unique. Les perles ornant ces objets indiquent le prestige, la préciosité ou encore la force politique.
Le portrait de Mammy Watta : aux environs de 1950 provenant de Dakar. La femme représentée est une charmeuse de serpents indienne qui travaillait dans un cirque ambulant allemand. Ce portrait est l’équivalent d’un flyer dont l’objectif est d’attirer les spectateurs. Il est tombé dans les mains de marins nigériens qui l’ont par la suite diffusé dans les années 1885. Ce portrait se répand sur toute la côte jusque dans les années 1950, du Sénégal à l’Angola.
La méduse : 2008 de Yinka Shonibare MBE. Représentation d’un bateau français qui se rendait à Gorée, célèbre port de traite des esclaves. Il s’échoua à côté de Saint Louis du Sénégal, première ville coloniale française au XVIIIème siècle. Les survivants ont été secourus par les Africains. Cette histoire est très célèbre en Afrique, car elle raconte qu’avant d’être sauvés, les Français ont eu recours à l’anthropophagie. Une histoire qui vient faire un pied de nez au mythe européen de « l’Africain sauvage et anthophage » fabriqué notamment par la littérature XVIIIème siècle.
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
DATES: Du 31 janvier au 12 novembre 2017
ADRESSE: 37, Quai Branly, 75007 Paris
S’Y RENDRE : RER C, station Pont de l’Alma
HORAIRES: Mardi, mercredi et dimanche de 11 à 19 heures
Jeudi, vendredi et samedi de 11 à 21 heures
TARIFS : Plein tarif 10 euros, tarif réduit 7 euros